La stratégie Ender
Auteur : Orson Scott CARD
type : SF
Année :1985
La série : La stratégie Ender est le premier tome d’un cycle de 4, nommé le Cycle d’Ender (très surprenant, hein ?). Ce cycle suit la vie d’Andrew Wiggin, ainsi que des différents type de rencontre extra terrestre que l’humanité va effectuer, et la façon dont celle ci va réagir. Pour le moment, je n’ai pas encore lu le quatrième tome, et le troisième est en cours, donc cette partie devrait s’étoffer incessamment sous peu ^^.
Histoire : Dans un futur indéterminé, la terre à subit les attaques d’une race extraterrestres, les Doryphores, qui ont presque amené l’humanité à son terme. Seule l’intervention d’un stratège de génie a pu sauver la race humaine du deuxième assaut, et afin de survivre, il est impératif qu’un nouveau commandant soit trouvé pour la flotte. C’est dans ce but que tous les enfants portent un moniteur pendant leurs premières années, afin de trouver les plus aptes à devenir les officiers d’élites dont la flotte à besoin pour la guider face aux nuées innombrables des doryphores.
Le jeune Andrew Wiggin est un troisième, cela signifie que ses parents ont dû obtenir une dérogation pour l’avoir, du fait des lois sur le contrôle des naissances en vigueurs. Mais Ender (le surnom que lui a donné sa sœur) est aussi surdoué, et son intelligence va lui ouvrir les portes de l’école de la guerre, où il sera formé pour affronter les Doryphores, diriger les hommes et les vaisseaux spatiaux.
Cette formation sera effectuée au travers de nombreux jeu, mais ceux ci n’ont qu’un seul objectif : trouver les limites des enfants, afin de déterminer s’ils ont le génie nécessaire pour devenir des stratèges et des commandants accomplis. Le processus sera dur et impitoyable.
Commentaire : J’ai lu pour la première fois la stratégie Ender il y a assez longtemps, et je m’étais toujours promis de le relire. C’est maintenant la troisième fois que je le lis, et le charme est toujours là. L’aspect psychologique des enfants, les « jeux » de l’école de guerre, le rythme de l’histoire, les rappels à Valentine et Peter, la sœur et le frère d’Ender, contribuent tous à donner au roman un attrait irrésistible. Je l’ai encore une fois dévoré. C’est clairement un des meilleurs roman de SF qu’il m’ait été donné de lire, même si l’aspect du futur n’est pas forcément un coté prépondérant de l’histoire. On suit un peu la politique terrestre à cette époque, on a quelques aperçus des nouvelles technologies, mais ce n’est qu’un aspect secondaire.
Mais ce qui m’a probablement le plus marqué, et ce à chaque lecture, c’est la fin. Forcément, la première fois, on est surpris. Mais à chaque nouvelle lecture, on ne peut s’empêcher de reprendre cette fin dans les dents, et même si on s’y attend, on est pris dedans comme à la première fois.
Au niveau de l’aspect psychologique des enfants, c’est particulièrement bien fait, même si c’est un peu perturbant, puisque finalement, c’est une communauté de génies qui ont entre 6 et 12 ans qu’on suit, et on ne peut s’empêcher de les considérer comme des adultes au vu des responsabilités et des décisions qu’ils ont à prendre. On se prend comme eux au jeu des batailles, aux compétitions incessantes, et on ne peut que compatir à la solitude d’Ender. la menace des Doryphores est à la fois omniprésente et évanescente, transparaissant en filigrane dans les craintes et les discussions des quelques adultes présent. Le climat n’est parfois pas sans rappeler « sa majesté des mouches » (Willian Golding), mais dans un tout autre registre.
C’est clairement un livre que je recommande à tout le monde, et pour ceux qui ne veulent pas s’engager dans un énième cycle, ce tome se suffit à lui même, et l’épilogue est fort bienvenu après la claque des derniers chapitres. Il est à noter que le premier et le second tome ont tous les deux reçut aussi bien le prix Hugo que le prix nébula, chose exceptionnelle.
There are 1 Comments to "La stratégie Ender"
Génial !
Je finis Dune et je m’attaque à celui-là je pense.