Légende
Auteur : David GEMMELL
type : H & F
Année : 1984 (Traduction en français en 2000)
Histoire : Suite à l’unification par Ulrich des tribus Nadir, l’empire Drenaï est menacé par une vague d’invasion. Le dernier rempart de l’empire est la forteresse de Dros Delnoch, peut être la plus grande forteresse jamais construite. Ses 6 murs devront tenir pendant 3 mois au minimum, le temps que les renforts se rassemblent pour repousser la horde barbare.
Le problème vient du fait que le nombre de défenseur a été drastiquement réduit ces dernières années, et le comte de Delnoch est gravement malade.
Il charge donc sa fille de ramener tous les défenseurs possibles pour la forteresse, ainsi que la Légende Drenaï : Druss, le Capitaine à la Hache.
Aidé des Trente, un ordre de prêtres combattants aux pouvoirs mystérieux, et de toutes les bonnes volontés prêtes à défendre les murs de la Dros, Druss la Légende devra mener son plus dur combat, qui semble sans espoir…
Commentaire : Légende m’a été conseillé par d’autres membres du forum du webzine 42. Et clairement, j’ai pas été déçu du voyage, au point que je suis en train de lire tous les autres romans du cycle Drenaï ^^.
Celui ci est le premier du cycle à avoir été écrit, mais le septième chronologiquement. Toutefois, ce n’est pas dramatique de le lire en premier ou après. Quelques petites choses sont révélées, mais de toute façon, les romans précédents traitant de Druss révèlent des détails sur les autres aussi. Donc, quelque soit celui qu’on lit, on a rapidement une vision globale de la vie de Druss, et ce sont les détails qui compte. A la rigueur, seul « Druss la Légende », le livre qui décrit les début du personnage, peut être bien à lire, afin d’avoir les détails de l’épopée qui à amené Druss à devenir un des héros les plus connus de Drenaï.
J’ai vraiment adoré ce livre. Tous ceux de Gemmell que j’ai lu pour le moment sont vraiment très bien, mais j’ai trouvé celui ci exceptionnel.
Tous les personnages ont leurs particularités qui leur donnent une dimension particulière, et ce même pour les personnages plus secondaires. Par ailleurs, et à contrario de pas mal d’autres romans du genre, il y a beaucoup de mort. Evidemment, c’est assez logique pour un livre quasiment entièrement centré sur un siège, mais l’impression de désespoir qui s’installe dans la citadelle est assez bien reporté sur le lecteur qui vois les personnages auxquels il a pu s’attacher disparaître les uns après les autres. On suit un peu l’état d’esprit des défenseurs, et à la fin, on se demande juste si un ou deux vont survivre.
Toutefois, ce n’est pas non plus une boucherie sans sens. Les personnages ne meurent pas pour un plaisir sadique, mais parce que leur fin est logique avec l’histoire.
Par ailleurs, ce roman à été commencé alors que David Gemmell pensait avoir un cancer, et devait être une métaphore de son combat contre la maladie. En soit, ce n’est pas forcément d’une grande importance au niveau du roman, mais on peut retrouver quelques allusions, comme les noms des murs de la forteresse, qui ne sont pas sans rappeler les stades de la mort annoncée de Kübler-Ross.
Du point de vue de l’univers, il est cohérent, et le cycle de Drenaï permet de voir les différentes manoeuvres géopolitiques, ainsi que les moments forts des grands empires. Pour le coup, avoir lu les romans précédent vous donne une vision d’ensemble des pourquoi de l’invasion Nadir, mais c’est très loin d’être un pré requis, puisque les tenants et aboutissants de la guerre sont abordés par les personnages à certains moments, permettant ainsi au lecteur d’intégrer ce siège dans l’univers. On n’est pas uniquement focalisé sur la chute des murs, mais aussi sur les conséquences d’un échec ou d’une réussite sur les diverses factions.
Globalement, du très très bon, que je vous encourage fortement à lire. C’est parmi les meilleurs livres que j’ai lu, et on est vraiment agrippé jusqu’a la fin, en se demandant si les hordes Nadirs vont déferler sur Drenaï, ou si Druss la Légende va les retenir. Pour ça, je vous laisse le découvrir 🙂
There are 10 Comments to "Légende"
« Un commentaire » : je réalise ton vœux
Merci \o/ La prochaine étape, c’est « constructif » 😀
D’accord !
je trouve en tout cas le petit paragraphe sur l’histoire très attirant du fait que j’adore ce type de romans. Je note donc le titre et penserais a me le procurer, une fois mes lectures actuelles terminées.
Je ne pouvais quand même pas faire un aussi joli commentaire sans y mettre une pointe d’humour : « Druss la légende » ca sonne pas très bien, Malus Charisme !
Héhé, on reparlera du Malus Charisme quand tu l’auras lu…. Druss transpire la classe. Par contre, je préfère Waylander comme personnage (un autre personnage de David Gemmell, qui apparait aussi dans le cycle de Drenaï, mais dans une trilogie située tout au début chronologiquement, et avec très peu de lien avec les autres, en dehors des liens background).
Si, Waylander (quelle classe aussi ce mec) a quand même beaucoup à voir avec la montée en puissance des Nadirs.
Sinon bonne critique, mais fais juste gaffe aux quelques fautes qui se sont glissées dans ton texte.
Hésite pas à signaler les fautes dans un commentaire, je les corrigerai (et je supprimerai le com’ pour que personne ne se rende compte que je fais plein de fautes :D)
Et la montée en puissance des Nadirs,c’est ce que j’appelle un lien Background. A part la réapparition de l’arbalète et de quelques personnages dans « Loup Blanc », je n’ai pas vu énorméments de liens directs 🙂
Et l’origine de l’ordre des Trente, tu en fais quoi ? :p
Ben les Trente sont pas fondamentalement lié à la saga de Druss, ils sont là régulièrement…. c’est une force qui fait partie du Background, pas un personnage transverse. Mais bon, comme leur création est liée à Waylander, à la rigueur, ouais. De toute façon, je n’ai pas dis qu’il n’y avait aucun lien, mais peu.
T’as gagné, je ne me souviens plus trop. Je reviendrai ergoter quand je les aurais relus.
Lu Druss la légende et approuvé!
j’attaque à présent Légende, et j’espère aimer autant que l’autre.
J’aime la description concise mais efficace des combats qui n’alourdit pas la lecture et donne du peps au roman 😉