Auteur : Sophie AUDOUIN-MAMIKONIAN
type : Thriller
Année : 2008
Histoire : Un serial killer qui cuisine (et tue) avec la virtuosité d’un toqué trois étoiles, un suspense macabre aussi raffiné que cruel : tel est le « festin » concocté par une romancière à l’imagination… insatiable.
Dans la même journée, le capitaine Philippe Heart tombe amoureux alors qu’il n y croyait plus et se trouve chargé de l’affaire la plus tordue de sa carrière : une série de meurtres atroces qui ne touchent que… des obèses. Apparemment, aucun rapport entre son histoire d’amour naissante et la disparition de ces cinq hommes. En réalité, lui comme la belle Elena sont partie prenante de la vengeance mise en oeuvre par l’« obèse killer ». Particulièrement manipulateur et pervers, celui-ci choisit des victimes tout sauf innocentes et sa cruauté n’a d’égale que l’inventivité de ses crimes et la minutie de psychopathe avec lesquelles il les met en scène. Pour remonter sa piste, Heart devra accepter d’entrer dans un jeu macabre dont il ignore toutes les règles… (d’habitude, je rédige moi même les résumés, là je dois avouer que je suis allé le chercher sous Amazon… En plus, ça fait bien résumé de roman de gare, j’aime :p)
Commentaire : Je suis tombé sur ce livre complètement par hasard, alors que j’attendais à la gare. (Oui, je sors de chez moi). Je regardais donc dans une petite librairie le rayon policier thriller (A vrai dire, y a que ça dans les librairies de gare, avec les arlequins.) Entre les Arlan Coben, Marie Higgins Clark, et Patricia Cornwell, il n’y avait pas énormément de nouveauté, et là je tombe sur Sophie Audouin Mamikonian. Un peu surpris, car pour ceux qui suivent, elle est l’auteur de la série Tara Duncan (voir l’article Le sceptre maudit), du fantastique pour les plus jeunes. Je me suis donc empressé de l’acquérir pour voir ce que ça pouvait donner en thriller. (Du meurtre de fée ? Un empoisonnement de licorne pour lui faire vomir des arcs-en-ciel ?).
Bon, autant vous le dire tout de suite, évitez de lire ça à vos enfants les plus jeunes. Ça saigne, y a de la tripaille, les scènes macabres sont particulièrement bien décrites. L’histoire en elle même est plutôt bien ficelée, à l’exception des « énigmes » laissées par l’assassin, censées être relativement indéchiffrables, et qui semblent pourtant assez évidente au lecteur dès la deuxième.
Les personnages sont complexes et attachants, et on suit avec attention l’enquête et ses rebondissements. J’ai personnellement trouvé un peu téléphonée l’histoire d’amour, qui semblent un peu être là pour couvrir un public plus large (ou pour contenter le public traditionnellement assez féminin de ce genre de littérature ?).
Globalement, un bon classique du genre, ce qui pour un premier essai est plutôt une réussite, surtout pour un auteur habituellement versé dans un autre genre.
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Et voila, la période de chercheur à Lampe (un bon point pour qui comprend :p ) est enfin terminée !
Finis les heures devant les jeux vidéos, je commence demain à Capgemini, ou je serais consultant en informatique. A moi les joies du codage rémunéré, et les heures à essayer de comprendre les demandes des clients (et les écouter râler après, surement ;)).
Bon, par contre, ça devrait diminuer mon rythme de lecture… Tout en me donnant les moyens d’acheter plus de livres :p
Après, il faudra que je trouve la motivation pour écrire de nouveaux articles, mais bon, ça, ce ne sera pas une nouveauté :D.
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Auteur : David et Leigh EDDINGS
type : H&F
Année : 2000 (Version française en 2001)
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Histoire : Althalus est un voleur, et on dit que c’est le meilleur du monde. Ses talents comme son éloquence sont ses meilleurs outils, ainsi qu’une chance incroyable. Mais voila qu’un jour, sa chance décide de lui jouer des tours. Il va donc voguer de déconvenues en déconvenues, jusqu’à ce qu’on lui propose un travail qui sort de l’ordinaire : voler le grimoire situé dans la maison du bout du monde.
Althalus va alors découvrir que le monde ne se limite pas à la rapine, et va se retrouver obligé de sauver le monde… a sa manière bien sûr.
Commentaire : Pour ceux qui ont lu quelques critiques ici, David Eddings n’est pas inconnu (pour ceux qui lisent un tant soit peu d’héroïc fantasy aussi d’ailleurs, mais ils doivent être moins nombreux ^^). On retrouve ici un classique du genre, avec le héros qui doit sauver le monde, comme il se doit. Mais contrairement à d’habitude, ce roman est plutôt court (deux tomes en France). ça change des saga d’une demi douzaine de tomes.
Deux livres assez classiques de David Eddings, donc, mais globalement sympathique à lire. On ne s’ennuie pas, le style est habituel, pas vraiment de surprises non plus.
On retrouvera sinon certaines similitudes quand aux autres romans, en particulier le personnage de Dweia qui rappelle très fortement Aphrael dans les trilogies des Joyaux et des Périls.
En tout cas, Althalus est un personnage particulièrement attachant, et plutôt efficace dans ses dialogues et attitude. On regrettera des personnages secondaires un peu effacés, mais cela est compréhensible du fait de la taille des livres.
Globalement, il n’y a que peu de surprise dans le scénario, et l’attrait principal des livres tient vraiment dans les dialogues, particulièrement savoureux entre Althalus et Émeraude.
De manière général, ça se lit vite, bien, c’est sympathiques, mais ce n’est pas non plus un chef d’œuvre.
Un bon milieu de gamme, donc, à déguster entre deux séries un peu plus longues.
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La romance de ténébreuse, partie 1 : Préquelle
Auteur : Marion Zimmer BRADLEY
type : SF
Année :1972 (Version française en 1977)
La série : Haaa, la romance de ténébreuse. Très certainement mon cycle préféré, tant en Science fiction qu’en héroïc Fantasy, puisque la série s’aventure allégrement dans ces deux genre, passant de l’un à l’autre sans difficultés. Cette série raconte l’histoire d’une planète, Ténébreuse, depuis sa découverte par des colons humains, presque par hasard, jusqu’à sa redécouverte, bien des temps plus tard. Entre temps, chaque roman suit une des périodes de la planètes. Le cycle se compose de nombreux romans (24) et nouvelles (198 !). Autant dire que l’univers est riche et bien détaillé. Le cycle complet se décompose en plusieurs « Ages », qui représentent un temps fort de la vie sur la planète, ou plus généralement une période cohérente d’un point de vue géopolitique.
Je ferais un article par age, au fur et à mesure que j’aurai lu les livres correspondant. Le problème, c’est que la romance de ténébreuse est une vieille série, et dans sa majorité, n’est plus éditée. Autant dire que pour la trouver, ça tient un peu du travail d’archéologie, à exhumer certains tomes dans les petites libraire poussiéreuses, ou au fin fond du web. Mais bon, je vais bien finir par tout avoir. (et puis honnêtement, y a pas a dire, lutter pour obtenir un livre ajoute au plaisir de la lecture :D)
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Auteur : Harlan COBEN
type : Thriller
Année : 2008 (Version française en 2009)
Histoire : Mike et Tia forment un couple classique de la banlieue New-yorkaise, installés dans leur maison, deux enfants, tout se passe pour le mieux. Mais Adam, le plus vieux, s’éloigne inexorablement de ses parents, et s’enferme dans sa chambre, passant son temps sur son ordinateur. Ses parents décident donc de recourir à un logiciel de contrôle, afin de vérifier ses faits et gestes, et peut être l’aider à sortir de son marasme.
C’est grâce à ce logiciel qu’ils vont lire un mail surprenant adressé à leur fils. Et celui ci disparait.
Commentaire : Harlan Coben est un maître du thriller. Rien à redire là dessus, ceux qui sont des habitués de ses romans sauront de quoi je parle : on commence à lire, et on se rend compte quelques heures plus tard que l’on a fini le livre. Accrocheur, facile d’accès, bien ficelés, c’est un vrai bonheur.
Sauf que cette fois, ben rien de plus. C’est bien écrit, bien amené, même si le début traine un peu en longueur, on attend le mot de la fin avec impatience. Mais c’est tout. Pour les lecteurs habitués à cet auteur, on a l’impression de lire un roman « de routine ». Pas mieux que les autres, pas catastrophique, dans une bonne moyenne. Et c’est un peu décevant.
Par ailleurs, quand j’ai lu le résumé au dos du bouquin (plus succinct encore que le mien, c’est dire, d’un autre coté, résumer un thriller sans spoiler, c’est pas facile) j’ai été particulièrement intéressé par le coté logiciel de contrôle. ça doit être le même intérêt que de voir comment s’en sorte les cinéastes avec l’informatique sur grand écran (La réponse est mal).
Pour autant que ce soit bien documenté (comprendre pas trop dans le détail mais sans incohérences majeures), le sujet du contrôle parental est survolé. A part quelques états d’âme sur le bien fondé d’une surveillance parentale poussée, et notamment de l’intégralité des échanges virtuels, pas de prise de position, pas d’opinion concrètes, le sujet est évoqués en trame, mais sans plus. J’ai trouvé ça dommage. Il aurait pu être sympathique d’aller un peu plus loin que la réponse apportée quasiment d’emblée et répétée plusieurs fois (j’ai fait des bêtises quand j’étais petit, ça m’a forgé, je devrais le laisser faire pareil).
Globalement, un Harlan Coben dans la moyenne, donc, mais pas forcément un de ceux que je conseillerais de lire. Commencez plutôt par « ne le dis à personne », ou la série des Myron Bolitar.
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